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Engagement communautaire

Réjean Hébert reçoit le prix Imelda-Lefebvre

Réjean Hébert, en compagnie de la présidente de la société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Sherbrooke, Micheline Dupuis, et du directeur général, Marcel Bureau.
Réjean Hébert, en compagnie de la présidente de la société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Sherbrooke, Micheline Dupuis, et du directeur général, Marcel Bureau.

7 février 2008

Stéphanie Mongeau

Le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Réjean Hébert, s'est vu décerner le prix Imelda-Lefebvre de la société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Sherbrooke pour son engagement communautaire.

Le prix a été nommé en l'honneur d'Imelda Lefebvre pour son implication sociale et son bénévolat. Depuis 1996, ce prix souligne annuellement l'engagement communautaire exemplaire d'une personnalité estrienne. Réjean Hébert a été récompensé pour son engagement exceptionnel envers le milieu gériatrique. «Il s'investit pour toutes sortes d'initiatives nouvelles dans le domaine de la santé», explique le directeur général de l'organisme, Marcel Bureau.

Lors de la remise de prix, le 27 janvier, Réjean Hébert a exposé ses réflexions sur le débat de la population vieillissante. Il a d'abord signalé que nous pouvons être rassurés : «Le vieillissement de la population n'aura pas l'impact catastrophique que certains prédisent. Il faut toutefois s'y préparer en investissant dans les soins à domicile et en intégrant les services aux personnes âgées nécessitant des soins à long terme.»

Selon lui, les soins à domicile représentent une solution adéquate au vieillissement de la population. Aujourd'hui peu de patients les utilisent, puisqu'au Québec, seulement 3 % des dépenses publiques de santé sont affectés aux soins à domicile, selon le doyen : «Il en coûte 10 fois plus cher de soigner une personne en centre d'hébergement qu'à domicile.»

La 2e solution proposée par Réjean Hébert est la réorganisation du système de santé. D'une part pour l'adapter au nouveau mode de prestation que sont les services à domicile, et d'autre part pour l'adapter aux soins hospitaliers à long terme. Le Programme de recherche sur l'intégration des services de maintien de l'autonomie (PRISMA) œuvre depuis 10 ans pour innover en ce sens. D'abord expérimenté dans les Bois-Francs et en Estrie, le programme a permis de développer les mécanismes et outils du modèle et a montré son efficacité à réduire la perte d'autonomie et améliorer l'utilisation des services de santé.

Il est évident que la qualité de vie des personnes âgées constitue une cause qui tient à cœur à Réjean Hébert. Son engagement et son leadership sont au cœur de sa nomination. Rappelons qu'il agissait, l'automne dernier, en tant que coprésident de la Consultation publique sur les conditions de vie des aînés.